[RP écrit]La femme en blanc qui aimait tant le rouge.

À quoi bon cacher sa véritable nature ? Nous sommes tels que nous sommes, il est possible de changer. Mais pour quelles raisons devrait-on espérer que les autres ignorent qui nous sommes ?

Une seule chose à changé en la jeune (ou pas) Marianne Rogue ces dernières années ; sa manière de sourire.

Elle est restée cette même fille, petit bout de femme qui s'habille toujours en blanc par principe de goût et une pointe d’orgueil, qui aime pourtant out ce qui est comme son nom, les couleurs vives et tranchantes, foudroyante, les sont délicats et sophistiqués. Aucunes passion réelle pour l’existence, la société, les autres en soit. Vivante par pur plaisir, vivante par option, choix 1 avant le second, la mort. La mort qui ne l’effrayait pas il y a quelque temps encore, la mort qui ne fait que vaguement l’embarrasser maintenant encore.

Bon c'est vrai, d'autre choses ont changé. Aujourd'hui, au lieu de rêvasser dans les collines verdoyantes, elle est dans un bureau à inspecter les rubis que son maître mineur lui a offert de bon cœur. Bruts comme polies, elles les observe comme un fin joaillier, à la recherche de la moindre égratignure, appréciant sa forme, lisse ou rugueuse. À la différence qu'elle n'y connait rien en bijouterie quelle qu'elle soit.

Les formes et les couleurs, je vous le dit.

Ces autres pièces allaient rejoindre sa collection sous peu, ces objets de fascinations que sont la pierreries et les kamas. Même si les kamas, aussi merveilleux soit-ils en soit, sont bien plus utile lorsqu'on les dépense. Comme par hasard, c'est leur fonction première.

Avoir érigée cette banque coopérative est certainement la meilleurs chose qu'ai pu faire Marianne dans sa vie entière. En ayant trouvé les parfaits partenaire,s elle a réussi à changer cette simple coopérative financière en guilde marchande basée sur la spécialisation et la répartition des tâches. Quand on y pense, c'est bien bête que personne n'y ait pensé plus tôt. l'argent existe parce qu'il faut donner une valeur à ce qu'on achète, et on achète parce qu'on ne peut pas produire soi-même. Or, pour avoir des rentrée d'argent, il faut bien savoir faire quelque chose.

Marianne trouverai plus simple que tout le monde se spécialise et donne sans compter ce qu'il peut produire, prenne gratuitement ce dont ils ont besoins. or le seul moyen de ne pas se faire abuser dans ce bas monde est de montrer sa boubourse, et mieux vaut qu'elle ait l'air pleine. Le travail de Marianne était de les faire se rencontrer, ces marchands, artisan, paysan, chasseurs ... Pour qu'ils forment des groupes et s'enrichissent. L'argent circule, le monde tourne.

Marianne pose délicatement ses nouvelles acquisitions sur le bureau et pousse un soupire en voyant les rapports s'entasser : agrandissement de la demeure du maître mineur, 4x350K=1400K dépensés. Budget utilisé ; compte personnel. Décidément, être mineur rendait bel et bien riche. Marianne pensait sérieusement à se reconvertir, mais en regardant ses mains abîmée par le travail de la terre (elle avait du mettre la main à la patte dernièrement), elle se ravisa. "Pas fait pour moi tout ça".

Soudainement, elle se relève, ferme les livres, les rapports et range vaguement la paperasse, les rubis, éteint la lampe et se masse la crâne en se dirigeant vers la sortie.

Il était grand temps de faire un pause.

Un tintement de clochette. Bloody is The Bell.

[ceci est un sujet Rp ; il est ouverts aux personnes souhaitant jouer leur personnage plus profondément et créer des liens IRP avec Marianne. ceci est je le rappelle un simple divertissement, il n'a rien à voir avec la guilde en soit si ce n'est que certaines idées de projets peuvent en découler directement.

Bon courage aux potentiels perturbateurs de la tranquille journée de la femme en blanc qui aimait le rouge !]