[RP Libre] Commerces, histoires et secrets?

Astrub, petite maison inhabité du faubourg. Mais pour une fois, quelqu'un y résidait. Une silhouette vague, éphémère, apparaissant fugacement aux fenêtres de la bâtisse, dans de brefs éclats lumineux.


Penser.

Sentir.

Concevoir.

Modeler.

Maitriser.


Un vague nuage orangé, scintillant, et pourtant immatériel apparut entre les mains de cette silhouette. Illuminant la pièce avec une lumière vacillante, fantomatique. Éclairant le visage de son maitre. Et pourtant. Un masque, ou un visage fermé, lourd, immobile. A la lumière, on distinguerait un air pensif, concentré, mais en même temps inquiétant. Un masque lourd de sens et d'avertissements. . .

Encapuchonné, vêtu d'un long manteau cachant son corps, le soi-disant dénommé Boreal glissait sur les nombreuses strates du temps. Maniant les volutes éphémère de cet univers immuable, mais pourtant presque insaisissable. Irradiant d'une énergie incandescente, une de celles qui s'insinue lentement, presque langoureusement dans le monde qui l'entoure. Façonnant ce pouvoir, lui donnant forme, Boreal se savait capable de raser la pièce où il se trouvait juste sur une envie impérieuse. Mais le monde, aussi matériel et solide, d'un niveau presque insupportable, lui imposait de réfréner cette envie, de la faire taire. Plus de 600 bûches et planches de bois étaient entassé dans la maison, et il ne connaissait que trop bien la prédilection du bois à prendre feu à la moindre de ses frasques.

Le xélor soupira, avant de refermer ses mains, laissant le nuage de poussière lumineux se défaire, lentement, savourant sa liberté, ou retardant sa disparition, qui sait? Le temps n'est pas sujet à l'envie, au plaisir, ou au désir, comme celui de Boreal de sentir le temps, de glisser dessus. . . La drogue du temps. Pas le désir de le courber à son bon vouloir, de le changer. La drogue de s'en imprégner, de s'en abreuver comme à la chaleur d'une flamme durant l'hiver. Peu sont capable de s'y plonger aussi profondément que Boréal. . .

Et malgré tout, le monde brut, matériel, exigeait son attention. La livraison était en avance, il ne restait plus qu'à attendre que quelqu'un passe la chercher. Boreal revenait à la réalité de son corps, et de sa douleur, de sa fatigue.
Comme à son habitude, Boreal avait été sujet à un excès de zèle quand il avait reçu une commande pour les ébénistes de la guilde, et s'était jeté, hache à la main, dans les forêts de Bonta pour y raser de nombreux bosquets, laissant, comme à son habitude, à d'autres la tâche de replanter. Ses bras hurlaient de courbatures, lui tirant quelques grimaces de temps en temps. Levant lentement la tête pour scruter l'extérieur, il savourait intérieurement le calme de la soirée, et la fraicheur du vent qui s'infiltrait par les fenêtres. L'obscurité tombant peu à peu, il se refusa d'allumer une lampe. Bien que la lumière d'une flamme lui déplaisait, il aimait contempler les feux durant des heures, lui facilitant l'immersion dans le temps. Mais la prudence lui imposait de ne pas trop faire de flammes, et la nuit ne le gênait pas.

Ré-ajustant son manteau, cachant volontairement sa tenue, laissant juste apparaitre une paire de gants aux airs inquiétants, et la face de son masque, tout aussi inhabituel pour un xélor, refletant un visage las, mélancolique, voir lugubre ou inexpressif. S'inquiéter de son apparence n'est pas une habitude pour Boreal, mais les circonstances ne lui ont pas laisser le temps pour pensé, et le loisir de se changer.

Soupirant, Boreal retourna dans l'entrée, avant de s'assoir sur une caisse de planches, et regarda un temps Blitz, son gelutin dormir tranquillement sur son sac, d'où dépassait une fine queue de chacha. Repensant à son travail, il se mit alors à fixer la porte, d'un air absent, comme s'il regardait l'air. . . Le temps. . .

"Impardonnable! Impardo. . .
-. . . Fort. . . Très fort. . ."


Avec un soupir de résignation, Boreal se leva, s'étira rapidement, puis s'approcha d'Ethan. Le cra Sacrieur semblait exténuer et affamé. La caisse qu'il portait sur son dos semblait peser son poids. Boreal la fit glisser avec difficulté sur le coté, dégageant Ethan. Il le saisi par la taille, et le traina jusqu'au stock de planches, le posant contre une des caisses.

"Mon travail consiste à couper et t'amener tout ça, et pas juste une petite caisse. . ."

Tout en parlant, il s'était dirigé vers son sac, avait réveiller Blitz, qui s'était déplacé de mauvaise grâce, retirer le chacha de son sac, pour le poser sur son épaule. Il fouilla son sac et en tira 1 cuisse de bouftou fumé, et une boite de soupe de poisson. Il s'approcha d'Ethan, posa la soupe et la viande, et entrepris de monter un petit feu au milieu de la pièce, avec quelques branches trainant dans la pièce.

Un brève incantations plus tard, le bois s'était embrasé, et la boite de soupe chauffait dessus. Il se tourna vers Ethan, sortit une petite gourde, et lui vida sur la tête.

"Debout Ethan." dit-il tranquillement.

Il caressa tranquillement le chacha, attendant la réaction de son "invité".

..., café ?

Il se réveilla tel un Gwotofu en état de choc.
Alléché par le contenue de la soupe, il prit la boite et la mangea.
Laissant de côtés le morceau de viande.

"Alors, mon bouchon, bien dormis ?"

Une voix retentit...

-Le problème avec les Guardian's, c'est que me mélanger à l'alcool et ils deviennent comme tous comme Jean-Luc Alarue.


Un filet de liquide écarlate jaillit, Ethan devînt pale.
Il sortit une plaquette en or.

-Je m’excuse pour ce petit incident et te pris d’accepter ce petit dédommagement.

Il était pale, pay pale.